Auckland, la dernière étape de notre itinéraire en Nouvelle Zélande
Les adieux à Florence
Bien reposés après ces 3 jours à Bay of Islands, nous décidons de rentrer d’une traite à Auckland. Nous devons rendre Florence à l’agence de location en bon état. Mais après un mois à vivre dedans et 4300 kilomètres parcourus, il y a du boulot…
On se donne bien du mal pour lui redonner une seconde jeunesse et la rendre bien plus propre que le jour où on l’a récupérée… C’est l’occasion pour nous de découvrir les stations de lavage néo-zélandaises, et de nous marrer avec les jets d’eau et les différentes sortes de savon proposées.
Ces efforts n’étaient pas vraiment nécessaires puisque l’agent vérifie tout juste qu’elle démarre bien, et voilà. Gros pincement au coeur quand vient le moment de la rendre… C’était NOTRE Florence. Les prochains pilotes ne la mériteront sûrement pas.
On ne regrette pas une seconde d’avoir choisi ce modèle de van. Beaucoup plus compact que la majorité des campings car que nous avons vu sur le trajet (et donc plus maniable), mais suffisamment grand pour avoir tout le confort nécessaire pendant notre voyage !
Il s’agit d’un modèle Hippie Camper, la gamme pas chère et un peu roots du loueur Apollo. C’est un des loueurs les plus connus en Nouvelle Zélande mais aussi en Australie. On vous le recommande chaudement.
A la découverte de la capitale économique de la Nouvelle Zélande
Nous rejoignons ensuite le centre ville afin de visiter Auckland. Nous allons y passer deux jours avant de nous envoler vers la France.
Le contraste avec le reste du pays nous prend à la gorge : sur 4 millions de Néo-Zélandais, 1.5 millions vivent ici. La ville est très grande (comparable à Londres) et tout le monde semble avoir une voiture. Pas évident d’être piéton, ça monte et ça descend, et l’air est pollué.
Pourtant, Auckland n’est pas la capitale du pays, il s’agit de Wellington, que nous avons visité à notre arrivée sur l’île du Nord.
Le monument le plus marquant est bien sûr la Sky Tower, érigée en 1997. On peut y pratiquer le saut à l’élastique depuis son sommet.
« C’est la chose au monde qui risque le moins de m’arriver », selon Domi.
Mais on peut aussi se balader à 328 mètres du sol (la Sky Tower est plus haute que la Tour Eiffel), sur la plateforme du sommet, attaché à un harnais. Je crois que c’est encore pire que de sauter…
Après tout, la Nouvelle Zélande est le pays des sports extrêmes … Si vous avez l’âme d’un aventurier, il faudra quand même débourser 225 NZ$ pour sauter et 150 NZ$ pour marcher sur la plateforme …
Le port d’Auckland
La ville d’Auckland est située sur un isthme, d’un côté la mer de Tasman, de l’autre l’océan Pacifique. Il est très agréable de s’y balader par beau temps. Vous y trouverez également plein de bars et de restos, mais pas vraiment bon marché…
Mais c’est aussi là que vous pourrez voir certains des nombreux voiliers possédés par les habitants de la ville : 135 000 dans la totalité des ports d’Auckland. En somme, un habitant sur quatre a son propre bateau ! Auckland, surnommée « La Cité des Voiles », est tout simplement la ville où se concentrent le plus grand nombre de bateaux par habitant du monde.
Ponsonby, le village branché d’Auckland
En haut de la colline de Ponsonby, vous pourrez découvrir un tout autre visage d’Auckland. L’ambiance y est très différente du centre de la ville et ses grattes ciel. Tout est beaucoup plus paisible, avec des charmantes boutiques et restos, et des maisons du début du XXème siècle.
La vue sur la ville et sa Sky Tower y est aussi particulièrement sympa !
Sur la route pour Paris, escale à Dubaï
Alors que l’on comptait faire un peu de shopping le lendemain, désillusion: c’est le vendredi de Pâques. La plupart des commerces sont fermés. Chose rare qui ne nous était pas arrivés depuis un mois : on s’ennuie. Trop de voitures, trop de touristes, météo changeante… cette ville n’est pas faite pour nous. On décide de clore notre beau voyage sur le champ en filant à l’aéroport un peu avance.
Le retour me semble plus facile que l’aller: les 17 heures de vol entre Auckland et Dubaï me paraissent moins longues que certains trajets Paris/banlieue.
L’escale à Dubaï, par contre, est très longue : arrivés à 5h du matin, nous ne décollons que 10 heures plus tard. D’ici là, on se tente à aller voir un bout de la ville mais là encore, le coeur n’y est pas. La ville est déserte, à 6h on frôle déjà les 30 degrés, et cet étalage de richesses nous donne la nausée. Qu’elle est loin notre île du Sud !!!
Le voyage s’achève véritablement lorsque nous rentrons dans notre appartement parisien, 35 heures après notre départ, les jambes en compote et le coeur lourd.
La Nouvelle-Zélande nous a totalement conquis.
Mon dieu quel voyage vous nous avez fait rêver merci pour tout ses moments partagés pfou c est fini c était que du bonheur de vous savoir la bas et heureux quel chance d avoir pu vivre tout ça à deux vivement le prochain voyage bisous à bientôt
merci pour ces bons moments passes avec vous c est un pays magnifique